Tout comme l’automobile fait l’objet de développements et d’investissements gigantesques sur une énergie écologique et propre –l’électricité– l’aéronautique, gros consommateur de combustibles fossiles, n’échappe pas à cette tendance de fond. Depuis quatre ou cinq ans de nombreux projets ont vu le jour dans l’aérien, les uns fous, d'autres plus pragmatiques, pour les grands centres urbains, mais aussi les voyages. Notre club, toujours en veille technologique, a déjà avancé sur l’aviation électrique, et ce n’est qu’un début. La plateforme du Versoud, zone verte, est cernée par des riverains très sensibles au bruit et à la pollution. Notre Cap10, avion voltige, est soumis depuis plusieurs
années à une autorisation préfectorale qui fixe les horaires d'évolutions durant la semaine et le week- end. Depuis longtemps, nos avions-école en tour de piste sont équipés de silencieux, tout comme nos aéronefs destinés à la navigation ou la montagne. L’avion électrique fait tout naturellement partie intégrante de cette prise en compte de la réduction des nuisances sonores et environnementales. Une instance "aviation électrique", mise en place cette année au Club, a pour mission de s’informer sur ce qui se fait à ce jour, et d'analyser ce que nous sommes en mesure de réaliser dans les années à venir. En 2021, l’ACD a versé une subvention à AviaThor, jeune pousse iséroise et voisine, dont le projet est d’étudier le rétrofit en électrique des avions Robin, très majoritaires dans les aéro-clubs français et qui pourrait donc accélérer l’équipement des clubs. De même, nous venons d'investir dans le projet Gypaète, voir page précédente. L’électrique n’est donc plus pour nous une vue de l’esprit mais une réalité bien concrète, une histoire en développement, dont nous comptons bien faire partie à terme, dans le respect de notre environnement. Sophie Bonneville, Trésorière Le 23 mars 2022